2016
Koinetwork a été impliqué, comme co-bénéficiaire, dans la
préparation et soumission d’un projet Horizon 2020 (résultat
d’évaluation attendu en juillet 2016) visant la promotion de
l'espace public européen et culturel, intitulé: Un pont au-dessus
des frontières: un musée virtuel pour le dépassement des limites. Le
réseau est composé de 13 participants de 6 pays, piloté par le
Politecnico de Milan, Département de Design.
Le point de départ est que le patrimoine européen et le patrimoine
culturel ont besoin de nouveaux moyens pour permettre un accès
social aussi large et participé possible. Le composant virtuel se
diffuse nécessairement sur tout le territoire au moyen de
technologies incorporées et intégrées.
XBRID propose : (a) un modèle novateur de musée virtuel dans lequel
les technologies numériques sont complémentaires aux interventions
territoriales; (b) un modèle de plate-forme sociale qui développe
l'accessibilité et la participation active d'un public large et
différenciée, ceux qui sont déjà actifs dans la création d'un
référentiel de connaissances, mais même utilisés par ceux
habituellement laissés sur la ligne de démarcation des opérations
culturelles; (c) un modèle qui a des répercussions au niveau local,
mais dont la portée est amplifié et diffusé par des outils de
communication virtuels.
XBRID met en œuvre les connaissances et le contenu en raison d'un
partenariat européen multidisciplinaire d'excellence avec des
compétences spécifiques (musées, représentants du secteur
socio-économique, institutions culturelles et de recherche, sujets
appartenant au secteur de l'éducation, entreprises du monde de la
création): ce réseau devrait faciliter l'échange des informations
entre les acteurs qui ont longtemps promu l'art, la culture et la
formation.
Les bénéficiaires et les utilisateurs sont: les chercheurs, les
universitaires, les décideurs, les musées, les citoyens et les
personnes touchées par différentes formes d’exclusion.
XBRID vise à surmonter diverses lignes de démarcation pour
satisfaire les paradigmes sociaux émergents. Il est un modèle
novateur de développement social et de compréhension de la culture
européenne à travers le patrimoine culturel qui se concentre sur des
sujets liés à des frontières géographiques considérées comme des
endroits sensibles et emblématiques pour la mise en œuvre des
processus artistiques, sociaux et culturels.
XBRID envisage paradigmes innovants de l'expérience culturelle et -
tous au-dessus - améliore l'identité culturelle des communautés
concernées par le dialogue interculturel et l'activation de
nouvelles expressions de «patrimoine performative».
2015
Koinetwork est co-bénéficiaire de le projet TRACINER. Le projet vise
à sensibiliser et à former les praticiens de première ligne qui
travaillent avec des personnes vulnérables, ou des groupes à risque
de radicalisation, afin de leur donner les outils les plus
appropriés pour détecter et faire face aux processus de
radicalisation idéologique, comprise comme la condition sine qua non
pour d'autres involutions ou la menace d'activités criminelles.
OBJECTIFS PRINCIPAUX
Les cours de formation prévues par le projet visent à:
· faire connaître et comprendre les processus de radicalisation et
les contextes où ils développent, sur la base de la formation, de
l'éducation et de l’évaluation des besoins relationnels ;
· aider les opérateurs à reconnaître certains des signes de
personnes à risque / personnes vulnérables ;
· renforcer les praticiens de première ligne de l'administration
publique, en fournissant des outils pour réagir de la manière la
plus appropriée.
OBJECTIFS SECONDAIRES
· Encourager la croissance et le renforcement des groupes locaux de
travail (multi-agences) parmi les organisations de la société
publiques, privées et civiles (comme les associations islamiques
pour améliorer la soi-disant «Bonne maîtrise») impliquant des
praticiens de différents secteurs de travail pour la prévention de
la radicalisation violente et extrémisme ;
· lancer un réseau de «villes fortes» au niveau méditerranéen
associant les multi-agences locales pour partager les bonnes
pratiques et approches dans le CVE ;
· mise en place d'une web TV focalisée dans la sensibilisation /
information / formation sur la radicalisation et les questions de
l'extrémisme violent (contre narrative incluse).
Projet
2012-2014 "The Terrorism Survivors Storytelling
Plate-forme globale pour des histoires de résilience et de
sensibilisation à la problématique de la radicalisation"
Ue
programme "ISEC"
(Pour
en savoir plus...)
Louis Bergeron est décédé le 9 octobre 2014.
Né en 1929, ancien élève de l’Ecole normale supérieure, était entré au
CNRS avant d’être élu en 1971 Directeur d’études à l’Ecole des hautes
études en sciences sociales.
Historien de la Révolution et de l’Empire, puis de la banque, du
patronat, des élites sociales et économiques du XIXe siècle et de
l’industrie du luxe, il a orienté son intérêt pour l’archéologie
industrielle et le patrimoine industriel à partir des années 1970.
Grand explorateur, homme d’études mais également homme de terrain, Louis
Bergeron, a fondé une association, le CILAC, afin de réunir tous les
acteurs du patrimoine industriel sur le terrain, en faisant d’un domaine
scientifique un atout pour le développement durable des grands sites
industriels et également lancé une revue L’Archéologie industrielle en
France toujours publiée.
Président de l’Ecomusée du Creusot-Montceau les Mines entre 1996 et
2003, il a beaucoup œuvré pour la reconnaissance international de
l’Ecomusée et pour le sauvetage du Lavoir des Chavannes, monument phare
du site, et de la tuilerie de Ciry le Noble.
Président de TICCIH (The International Committee for the Conservation
of the Industrial Heritage) pendant dix ans, il a réussi à associer
plus étroitement à cette institution internationale les pays de
l’Amérique centrale et latine et les pays de l’Europe centrale et de
l’Est. Louis Bergeron a œuvré pour un fort rapprochement entre TICCIH et
le World Heritage Committee d’ICOMOS-UNESCO, rapprochement qui s’est
concrétisé dans la signature d’une charte de collaboration.
Louis Bergeron a été aussi à l’origine, en 1999, de la revue
semestrielle Patrimoine de l’Industrie/Industrial Patrimony, la
seule revue internationale de patrimoine industriel, multilingues et
encore publiée par TICCIH, ICOMOS et Koinetwork geie.
Membre fondateur de Koinetwork geie, né comme agence européenne de
TICCIH, en 2002, il a été actif dans le groupement jusqu’au bout,
notamment dans le renforcement et l’élargissement du réseau des
partenaires du groupement et dans la valorisation de sites d’archéologie
et patrimoine industriels, dont certains inscrits désormais sur la Liste
du Patrimoine Mondiale de l’UNESCO.
Louis Bergeron a marqué profondément par son intelligence, sa culture,
sa curiosité scientifique et son affabilité plusieurs générations de
chercheurs, d’administrateurs, d’entrepreneurs et de politiques.
Plusieurs d’entre nous se réclament ses filles et fils spirituels, mais
notre pensée va aujourd’hui à son épouse qui l’a toujours accompagné
dans son gout pour la découverte et à ses enfants, Sylvie et Jean-Denis
à qui de tels parents ont su transmettre la curiosité intellectuelle,
bien si précieux.
Les membres fondateurs de Koinetwork geie et les membres du comité de
rédaction de la revue Patrimoine de l’Industrie/Industrial Patrimony,
profondément touchés par la disparition de Louis Bergeron lui rendent
hommage.
2010-2012
Depuis 2012, le Bassin minier du
Nord-Pas-de-Calais est inscrit au Patrimoine Mondial en tant que
« paysage culturel ».
Koinetwork a beaucoup œuvré avec les équipes d’experts locales
d’abord pour faire connaître l’idée de paysage culturel évolutif,
ensuite pour mettre en avant l’importance des architectures et
paysages naturels et humains liés à la production industriel.
Ce territoire autrefois rural, s’étirant de la frontière belge à
l’est, aux collines de l’Artois à l’ouest, est jalonné de trésors
techniques et architecturaux issus de l’exploitation du charbon,
pendant trois siècles : villages ouvriers, mines, équipements
collectifs, terrils, pour un total de 353biens remarquables pour
leur unicité, intégrité et état de conservation.
Koinetwork a surtout collaboré à la définition du périmètre du site
(120 kilomètres de long et 12 kilomètres de large) et à la mise en
valeur des points forts de la candidature, telle l’intégrité et
l’ancrage dans la mémoire des habitants et de l’environnement, très
soutenu par le maire de Lens.
Louis Bergeron et Maria Teresa Pontois ont aidé à la création du
comité scientifique international auquel participe, entre autres,
Massimo Preite, membre du comité de la revue « Patrimoine de
l’industrie/Industrial Patrimony qui a consacré à la candidature de
BMU plusieurs pages.
Sesto San Giovanni : une
histoire et un futur. Un Patrimoine industriel pour le Patrimoine
Mondial
• Symposium international 24-25 Septembre 2010.
Le Symposium sera transmis en direct en italien et en anglais sur
cette
page web
(lire le
programme en anglais).
En 2009-2010. La Gérante de
Koinetwork communique l’information suivante relative à sa situation
personnelle
• Parmi les participants au Congrès de Freiberg, certains auront pu
noter que Maria Teresa Pontois n’avait pas été candidate à sa
réélection comme membre du TICCIH Board of Trustees dont elle
faisait partie depuis 1997. Elle souhaite faire connaître la raison
d’une telle décision, qui est d’ordre déontologique. En effet ses
fonctions professionnelles à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences
Sociales (Paris) ont évolué au cours de l’année 2009. A la suite de
son rattachement à la Direction du développement de la recherche de
cet établissement, elle est désormais chargée: - de mettre en place
des partenariats à dimension de valorisation avec des organismes
européens et internationaux et des acteurs du monde socioéconomique
aussi bien que du monde académique; - d’élaborer et accompagner les
projets de partenariat dans le cadre de programmes européens et
internationaux associant formation et recherche.
Dans ce cadre, il lui est apparu souhaitable sur le plan éthique de
cesser d’appartenir à l’organe exécutif d’un Comité international
tel que TICCIH (dont le statut est celui d’une Charity selon le
droit britannique, c’est à dire celui d’un organisme privé dont les
membres directeurs (trustees) endossent une responsabilité étendue
au domaine financier) – et l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences
Sociales, institution publique de droit français imposant pour sa
part certaines limites aux activités privées de ses membres. Ceci
afin d’éviter tout conflit d’intérêts ou toute interférence entre
réseaux à l’intérieur du vaste domaine des sciences sociales dont l’Ecole
et TICCIH sont parties prenantes l’une comme l’autre.
Nouvelles orientations dans les
activités de Koinetwork
• A la suite de contacts pris au cours du workshop franco-japonais
des 27 - 29 mai 2009, Koinetwork est entré dans une phase de
rapprochement avec la Section Française de l’ ICOMOS en vue de
développer différentes formes de collaboration.
• Dans le prolongement de ce même workshop, qui constituait pour
Koinetwork une expérience tout à fait nouvelle par rapport à ses
activités précédentes, il est envisagé de lui donner un prolongement
sous la forme d’une seconde rencontre internationale à organiser en
France dans le courant de 2010. La thématique consisterait en un
approfondissement de la réflexion sur les modes de valorisation du
patrimoine industriel aptes à s’intégrer à des formes de
développement durable à un échelon local et régional, et plus
particulièrement dans le cas des sites de valeur universelle ou
exceptionnelle (au sens de l’ICOMOS / UNESCO).
Notre Groupement européen ne peut que se féliciter de constater que
la problématique qu’il a mise à son ordre du jour trouve de plus en
plus un écho dans le cadre de diverses initiatives, comme celle
toute récente de la Ville de Belfort organisant (13 & 14 novembre
2009) un colloque intitulé «Identité et modernité d’un Territoire
industriel» et visant «à interroger la question de l’avenir de
l’industrie dans le monde».
Les membres de Koinetwork au travail
• Pour Helena Zemankova, professeur d’architecture à l’Université de
Brno, l’ année 2009 a été remplie d’ évènements relatifs au
patrimoine culturel et particuliièrement industriel:
- dans le cadre du Programme intensif ERASMUS Global Quality
Heritage Management préparé par l’Institut Politechnique de Tomar
(Portugal) elle a organisé un workshop international à Macao,
réunissant une trentaine d’étudiants de tous les pays et de nombreux
spécialistes. On a utilisé les critères de l’organisation Herity, de
Rome, pour évaluer la qualité culturelle de la ville et de sa région
(mars 2009). Koinetwork va s’efforcer de développer une
collaboration avec Herity.
• Elle a été invitée par Design factory, un petit centre culturel de
Bratislava, capitale de la Slovaquie, à participer au jury du
concours pour la reconversion du Centre de l’Energie à Pieštany en
musée (février 2009).
• Les Rencontres, association des villes et régions de la grande
Europe pour la culture, a organisé une réunion d’ élus tchèques et
européens (à l’ occasion de la Présidence tchèque de l’ Union
Européenne, à Zlín (11-14 juin). Helena Zemankova était chargée
comme représentante de Koinetwork de préparer la journée du
patrimoine industriel.
Elle a installé l’ exposition avec laquelle elle avait
antérieurement participé au projet européen «Urban
Industrialisation, Environment and Society: new Perspectives of
Equilibrium in Northern, Central and Southern European Countries».
Elle a également exposé dans une intervention les raisons pour
lesquelles Zlin a été déclarée patrimoine européen.
• au début d’ octobre H.Z. a participé avec des collègues de
Florence, Nancy, Sarrebruck et des étudiants des quatre pays à un
workshop à Pietrasanta Italie) autour d’un projet de réutilisation
en galerie d’ art d’un ancien bâtiment abandonné dans la région de
Massa Carrara.
• L’agence d’architecture Václav Zemánek est en train de terminer le
dossier d’un projet de reconversion de l’ancien Centre d’Energie à
Ostrava - Vítkovice en Cité des sciences à l’intention des étudiants
des écoles et de l’université d’ Ostrava. Il s’ agit d’un ensemble
classé comme monument national. Le commencement de réalisation de ce
projet pourrait être pour 2010.
En 2008-2009 Koinetwork geie a décidé de définir un nouvel
équilibre au sein de ses activités. Tout en poursuivant ses
tâches fondamentales d’édition et de publication de le Revue de
TICCIH, Patrimoine de l’industrie / Industrial Patrimony,
notre équipe a réduit son investissement en termes de participation
à des programmes de la Commission Européenne concernant des thèmes
et des actions dans le domaine de la culture. La raison essentielle
de cette réduction tient au fait qu’il semble de plus en plus
malaisé de combler le fossé qui sépare les intérêts spécifiques de
notre groupe des orientations des programmes culturels européens.
Tandis que nos intérêts se situent essentiellement dans le domaine
de la diffusion de la connaissance, de la recherche et des
instruments de la recherche en archéologie industrielle, de la mise
en valeur du patrimoine de l’industrie à travers son articulation
harmonieuse sur les territoires et les paysages, de la conservation
du patrimoine immatériel, de la réintégration du patrimoine
industriel dans des expériences de développement durable –
économique, social, culturel – des sociétés d’après la
désindustrialisation, etc. - la Commission Européenne soutient de
préférence des actions de masse, accordant son financement à des
structures déjà bien dotées plutôt qu’à des associations innovantes
mais de petites dimensions, encourageant le débat autour de thèmes
déjà largement diffusés dans le public, l’usage des médias à des
fins culturelles, l’organisation de grands « événements », ou encore
des thématiques périphériques ou étrangères au patrimoine
industriel.
Cependant, Koinetwork va demeurer attentif aux contenus et appels
d’offres dans le contexte des nouveaux programmes Européens visant à
construire des passerelles entre l’Europe et les pays non-Européens.
Ainsi notre groupe a-t-il offert son soutien et sa disponibilité à
rechercher des financements à l’occasion de la proposition faite par
le représentant national de l’Inde auprès de TICCIH d’organiser dans
un proche avenir une conférence internationale sur le patrimoine
industriel dans son pays.
NOS NOUVELLES ORIENTATIONS
En bref, elles sont toutes guidées par la volonté d’intensifier
notre travail de constitution de réseaux. 1. Nous avons établi une coopération fructueuse avec l’
association Les Rencontres, qui travaille depuis des années avec un
grand nombre de pays européens (audelà même des frontières de
l’Union Européenne) au niveau des villes et des régions. Cette
association organise régulièrement des colloques dans différentes
villes européennes sur tous les thèmes relatifs à la construction de
l’unité culturelle de l’ Europe. Louis Bergeron a participé, au
départ, à la rencontre de Covilha, Portugal, à l’automne de 2007
(cf. la Deuxième Partie du présent numéro de la Revue), consacrée
notamment à la réhabilitation et à la réutilisation d’un important «
stock » patrimonial immobilier dans un contexte urbain. Au printemps
Spring 2008 Maria Teresa Pontois a participé à la rencontre de Mons
(Bergen, Wallonie), sur le thème de la conservation du patrimoine
immatériel, et en juin 2009 Helena Zemankova représente Koinetwork à
la rencontre de Zlin, Moravie, République Tchèque, en vue d’attirer
l’attention sur la formidable richesse de cette ville dans le
domaine du patrimoine industriel moderne et de l’idéologie qu’il
exprime. 2. L’intérêt de Koinetwork se porte fortement désormais sur
les candidatures à la Liste du Patrimoine Mondial – que leurs
dossiers soient en cours d’élaboration ou en projet – de sites
industriels qui lient restructurations urbaines ou territoriales et
conservation du patrimoine industriel. Tel est le cas de Sesto San
Giovanni (Milan, Italie), soutenus par Maria Teresa Pontois et Louis
Bergeron en tant que consultants, ou d’Ivrea (Piémont, Italie) où
Maria Teresa Pontois et Luca Guglielminetti sont impliqués dans un
projet de musée de plein air de l’architecture industrielle du XXe
sièicle à l’échel de toute une ville. A Ostrava (Moravie, République
Tchèque), Helena Zemankova et Vaclav Zemanek, à la fois comme
architectes et comme représentants de Koinetwork, sont
activement engagés dans une négociation pour la reconnaissance de
leur projet qui associe étroitement et utilement la mémoire de
l’industrie avec la réactivation de l’ancienne zone industrielle
dans sa partie protégée (il s’agit du plus important site
sidérurgique de l’ancien empire austro-hongrois). Rappelons
également le vif intérêt manifesté par Koinetwork à l’égard de la
candidature française du Bassin Minier Nord-Pas de Calais, un
concept tout à fait innovant dans la catégorie des paysages
industriels, aussi bien que de celle des villes horlogères suisses
du Locle et de La Chaux de Fonds, en particulier à l’occasion d’
interventions de Louis Bergeron comme consultant. 3. L’année 2009 demeurera un jalon important dans l’histoire
du développement de Koinetwork puisque le groupe a osé à cette date
se lancer dans l’organisation de son premier workshop international.
Les participants sont venus à Paris à la fin du mois de mai, du
Japon, de la Sarre, de la Région Lombardie, de la Principauté des
Asturies, de la Fondation Culturelle de la Banque du Pirée, et ont
été accueillis par la Mairie de Paris, la Région Ile de France et le
Conseil Général de la Seine-Saint- enis.Le n° 22 de la Revue (fin
décembre 2009) sera entièrement consacré à actes de cette rencontre.
Le thème en a été «Patrimoine culturel et Economie », un thème
suggéré par une initiative antérieure de la part de nos partenaires
japonais, à laquelle Louis Bergeron avait été associé lors d’un
séminaire à Tokyo- Yokohama à la fin de 2007. A vrai dire, la
décision d’organiser ce workshop se relie également au soutien
affirmé par notre groupe à la « tentative list » du Japon (liste de
sites potentiels du Patrimoine Mondial),qui désormais a inscrit au
premier rang des priorités la magnifique manufacture de soie de
Tomioka (Honshu).
Toutes ces nouvelles orientations sont conformes à la vocation de
Koinetwork en tant que « agence pour l’internationalisation des
cultures et des entreprises », dans la mesure où elles impliquent
une coopération plus étendue avec des entreprises, des fondations,
des ministères (comme cela a été récemment le cas au Japon avec le
METI (Ministry of Economy, Trade and Industry) – et avec la
Fondation IIST (Institute for International Studies and Training).
Du 13 au 15 novembre 2008 s’est
tenu au Centre Historique Minier de Lewarde (Région Nord-Pas de
Calais) un important colloque tenu en coopération avec le CILAC,
intitulé : « Le paysage minier, un paysage contesté ». Ce colloque
s’inscrivait également dans une série de manifestations propres à
appuyer la préparation du dossier de candidature du Bassin Minier à
une inscription sur la Liste du Patrimoine Mondial en diffusant
largement l’ information parmi les élus comme auprès d’un public
local, français et étranger, sur cette ambitieuse initiative. Le
Secrétaire Général du Centre Historique Minier, André Dubuc, avait
demandé à Louis Bergeron d’assurer la présidence scientifique du
colloque.
L’Association Nationale des
Architectes des Bâtiments de France a tenu à Bordeaux, du 4 au 6
décembre 2008, son Congrès annuel qui a réuni près de 400
participants français et européens. Le thème général en était : «
Aménagement durable et Patrimoines. Politiques européennes ». Les
organisatrices, Mmes Dominique Herla-Douçot et Nathalie Chazalette,
avaient invité Koinetwork à participer à l’une des demi-journées,
autour d’un thème plus particulier : « Présentation d’expériences
pilotes de revitalisation durable de friches en Europe ». Dans ce
cadre et sous la coordination de Maria Teresa Pontois, ont été
présentés des exposés sur la création au centre de Grenoble d’un «
habitat écologique » et sur le projet d’un quartier à « haute
qualité de vie » à Amsterdam. Ils ont été suivis par les
interventions de Geneviève Dufresne, vice-présidente du CILAC et
représentante nationale française auprès de TICCIH ; du professeur
Helena Zemánková, notre associée ; du Maire et la Directrice de
l’urbanisme de Sesto San Giovanni ; et de l’architecte Bernard
Plattner, de l’Agence Renzo Piano. Un prochain numéro de la Revue
fera écho notamment à la présentation des cas d’Oslo, Zlin et Sesto
San.Giovanni.
Le 29 octobre 1908 Camillo Olivetti
fondait à Ivrea (Ivrée, Région du Piémont) la première manufacture
italienne de machines à écrire. Un siècle plus tard, en mars 2008,
le Ministère italien des Biens et Activités culturels, suivant
l’initiative de la Fondation Adriano Olivetti, de la Ville d’Ivrea
et du Politecnico de Milan, a constitué un Comité National pour la
commémoration du centenaire de la société Olivetti. Au programme des
activités était inscrit un cycle de rencontres sur le thème de la
valorisation du patrimoine culturel et architectural de la société,
et particulièrement de la revitalisation du Musée de plein air de
l’architecture moderne d’Ivrea. A l’horizon de ces rencontres se
profile l’intention de mettre en route une candidature à
l’inscription d’Ivrea sur la Liste du Patrimoine Mondial de
l’Unesco.
Koinetwork a été invité par Laura Olivetti et Patrizia Bonifazio,
respectivement présidente et membre de la Fondation Adriano
Olivetti, à participer à la première rencontre, sur le thème : «
Pourquoi ce Musée. Thèmes, pratiques, acteurs », qui s’est tenue à
Ivrea du 11 au 16 décembre 2008. Notre associé Luca Guglielminetti a
participé au groupe de travail technique (aux côtés des professeurs.
Jean-Louis Cohen et Maria Luisa Sturani), qui met au point la
stratégie globale de valorisation d’un pareil patrimoine.
Koinetwork a déposé auprès de la
Commission Européenne un projet dans le cadre de son Programme
eContentplus 2008. Notre groupe, en tant que coordinateur du projet,
a obtenu le partenariat de plusieurs membres du Board de TICCIH ou
de représentants nationaux auprès de TICCIH, et de dirigeants
d’associations nationales, d’établissements universitaires ou de
Fondations privées. L’objectif du projet est de sélectionner une
masse critique de matériaux provenant de publications dans le
domaine de l’archéologie et du patrimoine de l’industrie dans sept
pays européens, en vue de constituer une bibliothèque virtuelle
accessible librement à tout un éventail de publics différents.
Louis
Bergeron
a été invité le 7mai 2008 à présenter une
communication lors d’une rencontre organisée à Pérouse par la Régione
Umbnria à l’occasion de la mise en vigueur de la nouvelle loi régionale
sur les écomusées. Beaucoup de participants venus de nombreuses régions
d’Italie, et notamment du Piémont, ont témoigné par leurs interventions
de la vigueur que conserve, dans ce pays d’Europe, le mouvement en
faveur de la création de ce genre d’institution, auquel le patrimoine
industriel, en particulier, est tellement redevable.
Koinetwork, en tant qu’éditeur de la Revue
de TICCIH, participe à une exposition de ses publications, qui se tient
en marge du
XXIIIe Congrès Mondial de l'Association Internationale des Architectes
( www.uia2008torino.org ), organisé à Turin à la fin de juin par les
soins de l’un des Départements du Politecnico. Des panneaux illustrent
l'activité de dix pays membres de TICCIH dans le champ du patrimoine
industriel, d'après leurs rapports nationaux au Congrès de 2006 ou
d’autres articles publiés dans Patrimoine de
l’industrie / Industrial Patrimony.
Tuija Mikkonen a présenté une
communication à l’occastion du TICCIH Seminar on Training and Education
within the field of Industrial Heritage, Stockholm-Norberg, Sweden, 8-11
June 2008, intitulée: ”L’E-learning, une méthode d’éducation pour le
patrimoine industriel”. Elle a résumé les resultants de TORUS, un projet
d’une durée d’un an et un réseau financés en 2007 par le Ministère
Finlandais de l’Education. Le réseau des Universités finlandaises pour
l’Histoire de la Science et de la Technologie est l’expression d’un
effort commun à toute une série d’universités finlandaises, sous la
coordination du Département d’Histoire de l’Université d’Oulou. L’un des
17 cours différents a consisté en une introduction aux études sur le
patrimoine industriel, d’après un projet et sous la coordination de
Tuija Mikkonen.
Maria Teresa
Pontois a été invitée à
participer au Grand Hornu (Belgique) le 16 mai 2008 à une rencontre
organisée par l’association « Les Rencontres ». Cette
organisation, qui est « une association des villes de la grande Europe
pour la culture »,a été fondée par et pour des élus chargés de
l’éducation et de la culture dans plus de 160 collectivités
territoriales dans l’Union Européenne. La Rencontre de Mons était
consacrée au thème général : « Racines et Culture », une réflexion
autour de l’expérience de la cité wallonne de Mons (dont la grande fête
de la Ducasse a été inscrite sur la Liste du Patrimoine Mondial au titre
du patrimoine immatériel). Elle a présenté un exposé intitulé : »du
patrimoine bâti au patrimoine immatériel de l’industrie : recherche,
sauvegarde, interprétation des traces ». Maria Teresa Pontois avait
antérieurement présenté une communication à la « Rencontre » de Covilha
(Portugal) le 8 novembre 2007 sur le thème : « Le patrimoine industriel
est-il une valeur commune partagée par les politiques culturelles
locales et européennes dans l’optique du développement durable ?».
Ce texte est consultable sur Internet à
l’adresse :
www.lesrencontres.euA la même
occasion Louis Bergeron avait présenté une communication sur le thème :
« Le patrimoine industriel : un patrimoine commun au monde entier, un
enjeu que les politiques culturelles doivent assumer. »